5 astuces pour se nourrir « bio » pas cher

5 astuces pour se nourrir « bio » pas cher

Le coût des aliments bio est en moyenne supérieur aux autres produits classiques, à raison de 20 à 33 % plus cher. C’est pourquoi de nombreux gens affirment à tort que manger bio coûte cher. Or, il est possible de se nourrir bio sans trop dépenser, voire au même prix que le conventionnel. Il est question de se nourrir autrement et de modifier son mode de consommation et ses achats. Voici donc 3 astuces pour manger à prix raisonnable tout en bénéficiant des produits sains et écologiques.

Réduire la consommation de viande

Il ne s’agit pas d’interdire la viande dans son repas et devenir végétarien mais d’en modérer sa consommation à raison de 2 fois par semaine si l’envie le réclame. On adopte plutôt le régime flexitarien qui consiste à privilégier les plats végétariens à base de légumes frais, légumineuses et céréales, riches en protéines végétales pourtant à moindre prix.

Consommer plus de légumineuses permet de baisser le coût de sa nourriture tout en profitant de protéines végétales. De plus, avec le flexitarisme, on ne risque pas la carence en protéine car la consommation de la viande et des poissons est autorisée mais limitée, c’est-à-dire que le mode d’alimentation est flexible, sans être strictement végétarien.

Manger des produits locaux et de saison

Il faut privilégier les produits locaux bio en circuit court car non seulement on profite de leur fraîcheur qui est bien conservée mais aussi ils reviennent moins chers vu que l’on achète directement aux producteurs, sans intermédiaires. Un circuit court fait toujours référence à des produits locaux. Les circuits courts se présentent de plusieurs manières, à savoir, le producteur vend directement à sa ferme, ou des paniers bio à la composition imposée sont mis en vente, ou encore une coopérative-magasin vend en libre choix, etc.

En optant pour des alimentations bio en court circuit, c’est à la fois le choix de nourriture sain et respectueux de l’environnement. On peut rencontrer parfois des produits bio qui ont déjà parcourus des centaines ou des milliers de kilomètres, et en plus ils sont hors saison. Cela échappe à l’idée de court circuit et de saison de l’esprit bio. Idéalement, il faut s’approvisionner des aliments bio locaux et de saison. Comme cela, on profite de manger des fruits et légumes du moment qui sont pleins de goût, sans payer les frais de transport compris dans le prix réel du magasin.

Préparer ses plats bio soi-même

En cuisinant ses plats bio soi-même, cela permet de gagner du temps et de l’argent et c’est aussi meilleur pour la santé. Préparer des conserves des fruits et légumes à la belle saison où ils sont meilleurs et les moins chers permet de manger des fruits et légumes d’été en hiver et de gagner du temps car il suffit de réchauffer et de se servir du plat déjà préparé au moment voulu.

Par ailleurs, en préparant ses plats bio soi-même, c’est l’assurance qu’il n’y a pas d’additifs, d’allergènes, de conservateurs ni de colorants dans le plat. La quantité des ingrédients (sel, sucre, matière grasse, etc.) ainsi que leur source sont connues.

Faire son propre potager BIO

Si vous avez un bout de terrain ou même quelques jardinières, vous pouvez facilement planter quelques légumes et fruits faciles à faire pousser sans aucun apport d’engrais ou de pesticides. Parmi les plus facile à faire pousser même sans avoir la main verte citons : les tomates, les fraises, les pommes de terre, les courgettes, les framboises. Quelques astuces simples vous permettront de vous débarrasser de quelques nuisibles éventuel comme les limaces faciles à piéger dans une bouteille de bière légèrement remplie.

S’inscrire à une AMAP

Les AMAP – Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne – sont des organisations dont le but est de favoriser l’agriculture biologique. Le principe est de créer une relation en direct entre producteurs et consommateurs, qui s’engagent à acheter la production à un prix équitable et en payant par avance. Ainsi tout le monde est gagnant : l’acheteur paye moins cher, le vendeur peut panifier sa trésorerie et travailler sereinement et la planète est heureuse de recevoir des litres de pesticides en moins qui n’iront pas raviner dans les rivières, les fleuves puis les océans.

 

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